Saluons l’arrivée d’une nouvelle année, mais aussi de nouvelles tendances. Du Dry January aux boissons no-low, le paysage de la consommation d’alcool est en pleine mutation. Solène Marchand, responsable de la catégorie sans alcool chez Pernod Ricard, se trouve au cœur de ce changement. Intéressons-nous donc à cette évolution et à l’influence grandissante des boissons non-alcoolisées.
Table des matières
Le Dry January et l’évolution des comportements de consommation
L’origine du Dry January
C’est en 2013 que commence le phénomène du Dry January, une initiative britannique qui encourage les gens à arrêter l’alcool pour le mois de janvier. Il s’est rapidement répandu, passant de 4 000 participants en 2013 à plus de 130 000 en 2021.
Enjeux et popularité du Dry January
Selon Google, la requête « Dry January » a augmenté de 53 % en France entre 2021 et 2022, soit un signe clair de sa popularité croissante. Aux États-Unis, un adulte sur cinq a participé au Dry January en 2022.
Pourquoi cet engouement ? Le Dry January offre une occasion unique d’évaluer son rapport à l’alcool et d’envisager des habitudes plus saines.
Bien que le Dry January soit un catalyseur, l’évolution des comportements de consommation dépasse largement ce mois sans alcool. C’est ce que nous allons voir en nous intéressant à l’accélération stratégique de Pernod Ricard sur le marché du sans alcool.
Pernod Ricard : accélération stratégique sur le marché du sans alcool
L’engagement actif de Pernod Ricard dans les boissons no-low
Face à ces évolutions, pernod Ricard réagit et inove. Depuis quelques années déjà, le groupe propose des alternatives sans alcool ou à faible teneur en alcool. Une catégorie spécifique a même été créée pour développer une gamme cohérente de ces produits.
Une croissance significative grâce aux boissons sans alcool
La vente de boissons sans alcool connaît une croissance impressionnante chez Pernod Ricard, avec une hausse de 60 % depuis l’introduction récente de ces produits sur le marché.
Ce virage stratégique vers le non-alcoolisé concorde parfaitement avec l’essor des boissons no-low. Analysons donc ce phénomène.
Analyse d’un phénomène : l’essor des boissons no-low
Définition et intérêt croissant pour les boissons no-low
Les boissons no-low, c’est-à-dire non-alcoolisées ou à faible teneur en alcool, rencontrent un succès grandissant. Elles répondent à une demande de plus en plus forte pour des alternatives plus saines et une sobriété plus inclusive.
Chiffres et statistiques : la consommation de spiritueux en baisse
Année | Baisse de consommation des spiritueux |
---|---|
2001 | -0% |
2022 | -16% |
D’après l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), la consommation de spiritueux a diminué de 16 % au cours des vingt dernières années.
L’essor des boissons no-low ne serait pas complet sans une figure emblématique pour le porter. Solène Marchand, chez Pernod Ricard, est cette figure.
Solène Marchand célèbre l’innovation chez Pernod Ricard
Responsable de la catégorie no alcool chez Pernod Ricard
Solène Marchand joue un rôle clé dans ce mouvement en tant que responsable de la catégorie sans alcool chez Pernod Ricard. Son travail consiste notamment à élaborer la stratégie mondiale du No/Low Alcohol, avec un intérêt grandissant pour les spiritueux sans alcool.
Cette tendance vers le non-alcoolisé n’est pas qu’un effet de mode, c’est une véritable tendance de fond parmi les Français.
Consommer sans alcool : une tendance de fond parmi les Français
Bacardi Cocktail Trends Report 2022 : un intérêt croissant pour le sans alcool
Selon le Bacardi Cocktail Trends Report 2022, 58 % des consommateurs dans le monde consomment plus de cocktails sans alcool ou à faible teneur en alcool qu’auparavant.
L’engouement pour le non-alcoolisé a d’ailleurs des répercussions économiques considérables. Nous allons maintenant examiner ce boom des boissons non-alcoolisées.
L’enquête révèle : le business des boissons non-alcoolisées en plein boom
Une croissance forte du marché des boissons non-alcoolisées
En effet, l’évolution vers le sans alcool représente un changement majeur dans la consommation de boissons. Cette nouvelle tendance entraîne une demande croissante pour ces produits et donc un impact économique important.
Mais ce changement ne se limite pas au marché des boissons. Il s’étend aussi aux lieux de consommation, notamment les grands restaurants et palaces.
Les nouveaux rituels de consommation dans les grands restaurants et palaces
Adoption du sans alcool dans les établissements haut de gamme
Même les grands restaurants et palaces adoptent ce changement. Ils élargissent leur offre en proposant une gamme de boissons sans alcool de qualité supérieure, pour répondre à la demande croissante des consommateurs.
L’émergence de rituels autour du sans alcool
Avec l’essor des boissons non-alcoholisées, de nouveaux rituels apparaissent également. Les mixologues créent des cocktails sans alcool sophistiqués, et le mocktail (cocktail sans alcool) trouve sa place dans les menus gastronomiques.
Ce mouvement vers le non-alcoolisé semble indiquer un changement culturel majeur : la fin de la stigmatisation pour les non-buveurs.
Vers un changement culturel : la fin de la stigmatisation pour les non-buveurs
La sobriété : un choix accepté et respecté
Dans notre société où l’alcool a longtemps été associé à la convivialité et à l’intégration sociale, choisir de ne pas boire était souvent perçu comme dérangeant ou étrange. Heureusement, cette perception change et la sobriété devient un choix accepté et même valorisé.
La fin de l’exclusion pour les non-buveurs
Cette évolution marque aussi la fin de l’exclusion pour les non-buveurs, qui peuvent désormais trouver facilement des options savoureuses et intéressantes lorsqu’ils sortent ou participent à des événements sociaux.
En résumé, le Dry January et l’essor des boissons no-low sont le signe d’une transformation profonde de nos habitudes de consommation. Portée par des figures comme Solène Marchand chez Pernod Ricard, cette tendance reflète un désir croissant de sobriété, une quête de bien-être et une volonté d’inclusivité. Plus qu’un simple phénomène passager, il s’agit d’un véritable mouvement culturel qui vient bousculer les codes établis autour de l’alcool.